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 [Fantastique] Les guerres forestières #Suite

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Mido
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Mido


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MessageSujet: [Fantastique] Les guerres forestières #Suite   [Fantastique] Les guerres forestières #Suite Icon_minitimeDim 25 Nov - 14:09

Chapitre 8
Enlêvement






La nuit tombait enfin sur la douce ville de SouffleRune. Comme il y a dix ans, plus un bruit dans les rues, excepté les gardes qui vadrouillaient, semblables à leurs rivaux de Mortenuit, dans leurs armures complètes, décorées par l’arbre éternel de la ville. Dans les baffons de la cité, un certain remue ménage se faisait entendre ; le calme revint. Dans une ruelle sombre, un groupe d’une dizaine de personnes, toutes capuchonnées, portant une grande cape noire, sortirent d’une maison délabrée et s’élancèrent dans les artères principales de la ville elfique. Ils courraient vite, se camouflant quand un soldat royal passait auprès d’eux. Ils se dirigeaient vers le château, illuminés par des flammes éternelles, placées en haut de chaque tour majestueuse.

L’un d’eux trébucha. Les dalles inégales du sol étaient traitresses. D’eux autres personnes le prirent par les bras et l’installèrent contre un mur. On défit sa tenue, et son visage apparu. C’était un elfe, d’une vingtaine d’année, au visage extrêmement fin, révélant son origine noble, doté d’une chevelure lourde et imposante, couleur de jais. Ses yeux d’un bleu presque gris fixaient les mystérieux membres de l’expédition. Il se releva et prit la parole doucement, le plus bas qu’il put :


- Nous avons perdu assez de temps ! Ces bêtises ne sont que futiles comparées à notre tâche finale ! Dépêchez vous, nous allons finir par nous faire repérer.


La petite troupe reprit sa course effrénée, accélérant encore le rythme de leurs pas déjà élevé. Il passait maintenant dans le quartier riche de SouffleRune, près des maisons de tout les notables de la ville. Aucune n’était éclairée, pas une lumière ne filtrait de par les rideaux tirés. L’elfe qui était tombé fit un signe de main bref et tous les membres se plaquèrent contre le pan d’une maison, dans l’ombre, à l’abri des regards. Ils enlevèrent tour à tour leurs camouflages. Uniquement des elfes, tous jeunes et vigoureux. Leur chef, celui qui était tombé, prit la parole.

- Vous êtes tous au courant de ce que nous devons accomplir. Nous touchons au but. La prophétie se réalise, au fur et à mesure, mais notre roi empêche sa réalisation. Nous devons récupérer l’enfant qui est enfermé ici depuis ce matin. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. La moindre faute sera payée par des vies. Je vous souhaite bonne chance. En avant mes amis.


La troupe remit sa voilure sombre et s’élança par-dessus les murailles du château, effectuant des bons dignes d’artistes de cirque. Ils s’arrêtèrent quand tous étaient de l’autre côté des protections. Le groupe se scinda alors en deux. La première partie, contenant sept personnes, se dirigea vers les portes principales pendant que les trois autres personnes, dont le chef de la bande, courraient vers les tours de détention.
Les gardes des portes de la maisonnée royale se jetèrent sur les intrus, lance en avant. Ces derniers sortirent à chacune de leur main un poignard aiguisé. Une bataille mêlant agilité et puissance commença. Les assiégeants bondissaient tant qu’il pouvait, créant de petites coupures sur tous les membres des gardes, cherchant à toucher les points cruciaux de ces derniers. Leurs coups étaient précis, préparés. Les soldats tentaient de rivaliser en balançant leurs armes vers leurs ennemis, mais ces derniers étaient trop rapides. Ils furent bientôt tous au sol. Un des elfes vainqueurs prit la parole, reprenant la direction de la porte de la résidence royale.


- On y va, Arion doit déjà être auprès de notre protégé.


Pendant ce temps là, Arion, le chef de la bande, et ses deux acolytes avaient entreprit l’escalade de la tour où était enfermé Eliandre. Ils avaient accroché à leurs doigts de petites lames qui s’enfonçaient entre les pierres de l’édifice. Ils étaient arrivés à une petite fenêtre, au milieu de la tour, quand un flèche de planta dans la main d’un des elfes. Celui-ci hurla de toute sa douleur, n’arrivant pas à décrocher le projectile, profondément enfoncé dans la chair de l’assaillant. Une pluie de flèches d’abattit alors sur les trois personnes. Arion, comprenant le sens critique de la situation, cassa la vitre qu’il avait à côté de lui et se jeta dans la salle. A l’extérieur, les deux elfes étaient cloués au mur, mort, criblés.

Le château était calme. Comme les rues de SouffleRune, pas un bruit ne se faisait entendre dans les grands corridors. Le chef de l’expédition avançait à tâtons, marchant avec légèreté. Il réussit à trouver l’escalier qui montait aux geôles où était cloitré l’enfant. Il grimpa les marches rapidement, toujours en camouflant le bruit de ses pas. En bas, de nouveaux soldats du roi étaient arrivés, dépassant alors grandement le nombre des assaillants. Ces derniers, malgré leurs talents naturels, se retrouvèrent bien vite morts, comme leurs deux compagnons précédemment. Arion n’en savait rien. Alors qu’il allait retrouver Eliandre dans sa cellule, une autre troupe que la sienne se rapprochait de lui à grande vitesse.

Il était arrivé au sommet de la tour des prisonniers. Au fond de la pièce, il vit une cellule, où un petit corps était roulé en boule. Eliandre. Arion s’approcha doucement. Les autres cages étaient vides. Il se tint aux barreaux et tenta de le réveiller. Après quelques tentatives, le jeune elfe ouvrit ses yeux. Il se mit à trembler comme une feuille morte dans le vent, et se pelotonna dans le fond de sa prison humide. Un sourire illumina le visage du jeune attaquant. Il prit la parole doucement :


- Eliandre, je sais qui tu es, d’où tu viens et ce que tu es capable de faire. J’ai à mes services un devin qui a vue ton arrivée ici. Je suis là pour te sortir d’ici. Il faut juste que tu m’aide. Je ne sais pas où est passé le garde qui est sensé te surveiller, mais dans tout les cas, nous devons nous dépêcher. Colle toi le plus que tu peux au mur du fond.


Se détendant un peu, le jeune garçon obéit aux recommandations de son sauveur. Ce dernier agrippa les barreaux de fer encore plus fort. Une simple protection magique avait été lancée. Il prononça une incantation courte, qui fit scintiller la cage un moment. Après ça, Arion s’écarta et fit quelques gestes avec ses mains. Une boule bleu électrique se forma au creux de ses mains. Quand elle fut totalement formée, l’elfe la lança contre la cellule. La cage explosa.

Se ruant à l’intérieur, Arion prit Eliandre dans ses bras, et couru en direction de l’escalier. Alors qu’il allait passer la première marche, il ne pu plus bouger un seul de ses membres. Un piège paralysant. Il n’avait pas été assez prévenant. Il entendit alors des bruits de pas montant dans la tour. Il vit apparaitre le roi, l’air satisfait, accompagné de quelques soldats.


- Arion, tiens donc … Je croyais que tu été interdit d’utilisation de magie dans l’enceinte de la ville. Par-dessus le marché, tu cherches à enlever un condamné à mort ? Tes compagnons ne sont plus mon cher petit, et tu vas partager le sort du garçon que tu as dans les bras.
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Mido
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MessageSujet: Re: [Fantastique] Les guerres forestières #Suite   [Fantastique] Les guerres forestières #Suite Icon_minitimeMer 5 Déc - 16:44

Chapitre 9
Un intendant






La guerre faisait rage dans les contrées du milieu, zone déserte coincée entre les royaumes du Nord, dirigés par Alminar, et ceux du Sud, par Triar. Les affrontements duraient depuis déjà plus de deux ans, et chacun des camps était décidé à gagner. Ni l’un ni l’autre n’avait songé à laisser l’autre prendre ces parcelles de terre peu fertiles et arides. Les pions des deux camps, elfes pour le Nord, brigands humains pour le Sud, mourraient comme des lucioles dans un bocal. Les batailles étaient plus meurtrières les unes que les autres, décimant une partie des rangs à chaque fois, mais ces derniers étaient toujours renfloués par de nouveaux arrivant.

Une aube pourpre se levait doucement sur les dunes de sable où se déroulait cette joute inutile. La veille, beaucoup de soldats elfiques étaient morts au combat. Les épées avaient frappé jusque tard dans la nuit. Dans une des tentes de fortunes dressées à proximités du lieu d’affrontement, un général, venant de la noble cité sylvaine de SouffleRune se réveillait petit à petit, le flan gauche enroulé dans des bandages immaculés. Il était noble, vêtu d’un dessous d’armure riche et raffiné. Une fée l’aperçu et vint à son chevet. Elle passa sa petite main sur le front du souffrant. Il avait une fièvre importante. Pendant son sommeil, il avait déliré en hurlant le nom de sa femme et de son fils, écorchant les tympans des médecins venus pour le soigner. La petite créature aux cheveux d’un blond éclatant lui murmura doucement quelques mots.


- Vous vous sentez mieux ? Ne bougez pas je vais vous chercher de l’eau.


Un rictus de douleur tordit le visage de l’elfe, mais il obéit. La fée revint avec un verre en bois, rempli d’une eau peu transparente, presque opaque. Elle fit boire le blessé délicatement, puis s’écarta pour aller s’occuper d’un autre elfe, bien plus mal en point que celui-ci.

Un homme d’un âge certain pour sa race pénétra alors sous la tente. Il était vêtu d’une toge blanche sur laquelle était cousu en fils d’or le blason de SouffleRune. C’était l’intendant de la ville, qui était chargé de s’occuper des blessés de sa cité. Il s’agenouilla près de l’elfe, lui prit la main, et parla d’une voix haute et claire.

- Mon cher Yturi, te voilà en bien mauvaise posture. Toi qui étais promis à prendre ma suite … J’espère que tu vas vite te remettre sur pied une fois que tu seras rapatrié.

La surprise fut totale pour le souffrant. Il se redressa avec difficulté, puis, parla d’une voix étranglée.


- Rapatrié ? Mais … Pourquoi ? Je serais bien vite sur pied je, je veux me battre !

L’intendant sourit à Yturi, qui ne comprenait pas cette décision qu’on avait prit sans lui en parler.


- Mon ami … Tu sais aussi bien que moi que cette guerre est inutile ! Nous nous devons d’obéir à notre roi, qui veut absolument récupérer son épouse. C’est le marché secret qu’il a passé avec l’ennemi, si jamais les elfes venaient à triompher. Notre ville a besoin de toi ! Je viens de parler à Alminar de toi, pour ma relève. Sitôt que tu seras remis, tu prendras ma place, et je pourrais profiter d’une retraite paisible.

L’interlocuteur du vieil homme semblait résigné. Il ne décoinça pas un mot, et se remit dans une position plus confortable. Il acquiesça lentement avec sa tête puis, s’endormis, sous l’effet des potions des mages médecins. L’intendant s’écarta et ordonna le départ de son successeur dès que la prochaine caravane partait vers SouffleRune. Cette dernière fut attelée quelques heures plus tard.

Arrivé à la ville sylvaine, Yturi fut installé dans le grand hôpital de la cité. Les soins furent compliqués. Le guerrier s’était fait arraché une partie de la chair sur son flan gauche. Les potions de régénération cellulaires étaient longues de fabrication, il fallut donc quelques mois pour le remettre sur pied. En attendant, sur la terre du milieu, les habitants du Nord prenait légèrement le dessus sur leurs ennemis. La fin était peut être proche.

Quand le futur intendant fut totalement guérit, il alla directement dans sa maison, situé au pied du château d’Opuria. Il ouvrit la porte, ne sachant pas si quelqu’un était présent. Pas un bruit. Il avança à l’intérieur, se laissa tomber sur un des canapés de la pièce principale. C’est alors que deux silhouettes se dessinèrent dans l’encadrement de la porte de la cuisine. Sa femme, et son fils, Arion. Ce dernier, doué pour la magie, s’éclipsa pour réapparaitre dans les bras de son père. Ce dernier le serra si fort qu’il n’en sentit plus les jointures de ses doigts.


- Arion, mon cher enfant, tu as maintenant douze ans ! Que tu as grandis !


Il écarta sa progéniture, et embrassa langoureusement sa femme. Il leur annonça la nouvelle : Il allait être intendant d’ici quelques jours. Ce soir là, la petite famille fit la fête.

Les jours qui suivirent, Yturi fut nommé, et il prit ses fonctions avec sérieux. La guerre se termina dans la semaine qui suivit sa nomination. Le Nord avait gagné, Alminar avait récupéré sa femme. Malheureusement, les traitres brigands ne s’avouèrent pas vaincus, et assassinèrent la captive, sans qu’on rattrape les meurtriers. Une peine intense se fit sentir dans tout le royaume des elfes. Des funérailles magnifiques furent organisées. La tombe de la défunte fut placée dans le parc du palais d’Elfirune, au centre d’une roserai blanche.

Opuria revint dans sa ville, et c’est à ce moment que les ennuis commencèrent. Le roi n’avait jamais approuvé le choix de l’ancien intendant, mais n’avait malgré tout pas refusé son désir qu’Yturi soit nommé. Il l’avait félicité avec froideur lors de son retour, le laissant se débrouiller dans ses tâches. Les disputes débutèrent quand Opuria blâma l’intendant quand ce dernier décidé que les frais de l’orphelinat serait favorisé au dépend de ceux de l’armée. A la suite de cet incident, les deux elfes se firent une guerre cachée, mais connue de tous.

Un soir d’hiver, alors qu’Yturi fêtait sa troisième année au service du roi, un souffle vint éteindre toute lumière dans la maison de l’intendant. Arion, son fils, tenta de faire apparaitre du feu dans la paume de sa main, mais un chan d’annulation magique entourait la maison. Ne s’inquiétant pas plus que ça, tout le monde partit se coucher. La nuit était bien avancée quand d’un spectre d’espion pénétra dans la chambre de l’intendant. Son corps redevint solide quand il fut au pied du lit. Il prit un insecte dans un sac, qu’il posa sur le bras d’Yturi. La petite chose piqua l’elfe, qui ne bougea presque pas au contact de l’aiguillon. L’envoyé récupéra la petite bête et repartit de la même façon qu’il était arrivé. Quand l’aube fut venue, l’intendant Yturi était mort.
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MessageSujet: Re: [Fantastique] Les guerres forestières #Suite   [Fantastique] Les guerres forestières #Suite Icon_minitimeMar 25 Déc - 14:03

Chapitre 10[b]
L'exécution



Un cortège imposant se préparait à la porte d’Elfirune. Des ouvriers s’activaient pour préparer toutes les affaires dont auraient besoin le roi et sa cour. Les fées mettaient aussi la main à l’ouvrage en bénissant avec leurs gestes délicats et leurs poudres magiques les chevaux. Alminar, à la réception des lettres qui l’avait fait frémir, avait décidé de préparer un plan pour arriver le plus vite possible auprès de cet enfant qui allait être exécuté. Il avait donc préparé un cortège pour s’en aller rapidement, composé essentiellement de soldats pour la défense et de diplomates pour négocier auprès d’Opuria qui semblait avoir perdu la tête.
L’heure du départ arriva. On chargea quelques denrées pour le voyage qui se voulait de courte durée. En effet, les montures des elfes n’étaient pas de simples équidés. Ils avaient été élevés dans une famille d’éleveurs, qui leurs avaient apprit à courir aussi vite que le vent. Quand tous les membres de l’expédition furent installés, on ouvrit la grande porte blanche de la ville et la troupe s’en alla à pleine vitesse.

Le jour de l’exécution approchait. Dans une dizaine d’heures, la sentence tomberait. Alminar tenait la tête de la troupe. Les grandes étendues de Maruna, grande ellipse verte foncée, s’étendaient à perte de vue. Le roi décida de s’arrêter en haut de la dernière colline avant la forêt. La nuit était déjà avancée, il ne fallait pas perdre de temps.


[b]- Mes amis, nous allons pénétrer en Maruna. Vous connaissez les dangers qui rodent dans ces bois, je vous demande donc d’être sur vos gardes sans cesse. Prenons la direction de SouffleRune, et que nos chevaux nous aident !


Toutes les montures avec leurs cavaliers s’élancèrent vers les arbres. Tous disparurent un par un dans les ténèbres boisés. La moiteur de l’air envahissait chacun des vêtements des elfes, qui se retrouvèrent bien vite mouillés. L’atmosphère était lourde, de plus que l’heure tournait plus vite que ce qu’on voulait, et l’arrivée au bon moment restait plus qu’approximative maintenant.

Au loin, par-dessus la cime des arbres, on pouvait voir une légère lueur colorer le ciel encore sombre. Le jour commençait à apparaitre, dans la mer des royaumes de l’est. Un premier rayon alla s’écraser contre le visage d’Alminar. Il ferma les yeux. Ils devaient encore accélérer ! La nuit ne serait bientôt qu’un souvenir, et sur la grande place de SouffleRune, un innocent allait périr. Les chevaux redoublèrent alors de cadence, semblant filer au milieu des grands êtres majestueux.

Dans la cité elfique des bois se levait un jour triste et maussade. Les premiers rayons du soleil touchaient les tours du château du roi Opuria. Dans la plus haute de ces tours, deux gardes venaient de rentrer. Là, Eliandre et Arion avaient croupis depuis qu’on les avait prit en train de s’enfuir. On les sortit de leurs geôles, les vêtirent d’une toge beige sale, et les fit descendre les escaliers. Arion ne pouvait pas utiliser sa magie. On avait réussit à lui installer des bracelets d’Unit, un métal qui bloquait les flux magiques. Il avait tenté avec l’aide du petit elfe de s’en débarrasser, mais la pièce était aussi très solide.
Quand les quatre elfes sortirent de la résidence royale, une foule d’habitant huèrent les représentants de la ville. D’autres gardes se chargèrent de faire reculer ces malvenus tandis que les deux autres firent avancer les deux condamnés. Eliandre pleurnichait tandis qu’Arion, fier de montrer à quel point le roi était cruel, marchait tête haute, fixant du regard chaque personne le regardant. On les emmena à travers la ville, enchainés, jusqu’à la place de la ville, où se trouvait la statue du fondateur de la ville, Ligatur. Un bucher avait été préparé.

On avait installé deux piquets de bois, au dessous desquels de la paille et des brindilles avaient été tassés. On fit grimper doucement les deux elfes, qui furent attachés aux deux places qui leurs étaient destinées.

Dans le brouhaha de la foule, on s’écarta brusquement. Opuria, le roi, en personne, était arrivé. Ce dernier avança, accompagné d’un petit groupe de personnes. Il prit un petit escalier qui menait à une estrade. Là, il posa quelques feuilles et s’éclaircit la voix :


- Mon peuple, si vous êtes réunis tous ici, c’est pour assister à l’exécution de deux troubles fêtes notoires. Ces deux personnes sont des dangers pour la bonne avancée de SouffleRune, c’est pourquoi ils vont êtres brûlés vifs. Vos petites récriminations n’y changeront rien. Ma décision est prise ! Bourreau, fait ton travail !

Dans le public, la petite Lia était blême. Elle se sentait comme vidée d’une partie d’elle-même. Alors que l’humain qui portait la flamme s’approchait d’Arion et Eliandre, elle s’évanouit. Sa mère hurla et la récupéra en larme sur le sol. La petite ne se réveillait pas. Troublé dans son travail, le bourreau de retourna pour savoir d’où venaient ces bruits.

Les portes de la cité claquèrent. Tous les regards se dirigèrent vers les rues qui menaient à la grande place. Alminar apparut :


- Arrêtez ça immédiatement !
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