[concours] BG Cité Administrative

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Le cours du fleuve est paisible...Ses eaux se sont réchauffées, et assagies, au contact de la verte vallée. Sa naissance tumultueuse dans les hautes terres des montagnes X n'est plus qu'un lointain souvenir, et le long ruban sinueux du cour d'eau paresse à présent entre les grasses prairies. La route vers l'océan est devant lui, ouverte, offerte à son delta ...
Mais soudain, le chemin se brise. Abruptement, inexplicable...artificiel. Là, devant lui, barrages et constructions humaines déforment son lit, et lui pompent son énergie, brisant d'un coup son élan. Rien n'y fait, il est pris. Car devant lui s'élève, glorieux monument à la folie et au pouvoir des hommes, la Cité Administrative...

Le bruissement incessant des feuillets que l'on jette, le grattement de milliers de plumes et le murmure bourdonnant de centaines de litanies administratives couvrent à présent les hurlements du fleuve martyrisé. Ici vit la Cité où on ne dort jamais.

Dressée tel un monolithe de verre et de fer, la Ville Administrative n'a aucune Histoire. Elle est née de la volonté d'une Nation, et son âme est jeune, hésitante. Capitale, certes, mais les gens vont et viennent, sans s'arrêter, quérir pour un tel un papier important pour le mariage prochain de sa fille, pour un autre la permission d'ouvrir une énième échoppe dans la Ville Mal-Famée, pour d'autres encore, le nécessaire passeport pour s'installer dans l'une ou l'autre des Cités du Pays. Mais aucun ne reste, et tous repartent, pressés, sur les routes qui s'éclatent en étoile à ses pieds.

Seuls siègent ici ceux qui travaillent en son sein. Et dieu sait qu'ils sont nombreux ! Il y a tout d'abord les fonctionnaires du Pays. Teint pâle et âme grise, ils ont perdu toute fantaisie et imagination. Ils restent penchés pendant des heures sur des montagnes de papiers et de parchemins, et consultent frénétiquement les archives holographiques. Parfois, l'un d'eux se lève et sort précipitamment de l'un des bureaux ovales qui parsèment le bâtiment, telles des alcôves d'acier, pour se mêler au flux incessant de la foule qui parcoure les couloirs circulaires. Il y a là les habitués, qui attrapent avec l'assurance de ceux qui savent l'un des sièges d'une plateforme lancée à pleine vitesse sur la rampe de glisse, ruban spiralé et brillant de X, ce merveilleux métal extrait des mines de la région de X, et qui jamais n'accepte ni frottement, ni ralentissement; la descente de dizaines d'étages se fait ainsi à une vitesse vertigineuse. Qui a dit que l'administration était lente? Dans la foule, quelques visages hébétés également. Ceux là sont des visiteurs occasionnels, probablement venu de la Cité du Désert pour quelques ennuyeuses -mais nécessaires- formalités, et qui restent ainsi bouche bée devant les ascenseurs anti-grav, circulant à toute allure tout autour de l'immense puits de lumière, axe central de la Ville et source de bien des émerveillements.

Oui, dans cette immense colonne dressée au centre de la plaine, les fonctionnaires sont les soldats de cette fourmilière. Mais d'autres vivent, plus secrètement, sans jamais se mêler à la foule bruyante et disparate. Ce sont ceux qui intéresse le plus la Cité. Souvent, son regard se tourne vers les profondeurs de ses sous-sols. Les escaliers ont depuis longtemps remplacés les rutilantes rampes de descente. Là vivent cloisonnés les scientifiques, protégés du monde, à moins que ce ne soit le monde qui soit protégé de leurs folles expérimentations. De temps en temps, une explosion fait trembler les murs vitrés de la Tour, mais plus personne n'y prête attention : qui peut comprendre la folie de ces illuminés? Parfois, une nouvelle technologie remonte de ces profondeurs, et les fonctionnaires s'en emparent alors avidement pour l'étiqueter, la cartographier, l'apprivoiser. Mais quelques fois –rarement- une découverte leur échappe, pour mener sa vie propre : ainsi est née, anarchiquement, la Cité de l'Air. Les fonctionnaires s'en souviennent encore : quel échec pour leurs esprits hermétiques !

D'autres encore font frémir les esprits rationnels de la masse grisâtre des employés : ce sont les Magiciens. Ils ont élus domicile au sommet de la Cité, sous la coupole chapeautant l'édifice. Les Magiciens sont des gens sérieux : ils font des choses sérieuses, ont des principes sérieux et des mines sinistres. Ce ne sont pas des Scientifiques, eux ! Ah non ! Leurs inventions ne sont jamais fruit du hasard ni d'expérimentations mal calculés, pas comme certains ...Les Magiciens sortent rarement de leurs étages privés, si ce n'est pour apporter quelques missives de la plus haute importance à l'une ou l'autre des Cités par le Réseau Express de Téléportation Intérieure, le RETI, missionnés par les gardiens eux-mêmes, au minimum !

La Cité s'amuse de tout ça. Elle, elle préfère tourner ses yeux vers les lointains paysages qu'elle peut deviner malgré la distance...La Cité de l'Eau, apparaissant parfois lorsque les brumes maritimes se lèvent, la Cité Mal-Famée, juste à côté, La cité du Désert, dont elle regarde, amusée, arriver les habitants montés sur leurs étranges coursiers reptiliens, et les montagnes au loin, aux pieds desquelles s'étend la Cité des Montagnes...Et au petit matin, elle peut sentir la fraicheur du fleuve qui, enfin libéré de ses entraves, continu sa route, paisible, à travers la douceur du Pays de X.

Fin.

PS : les X représentent des noms qui restent encore à déteminer.

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[quote=Concurrent 2]La cité Administrative, nommée [nom de la ville] est le cœur, la capitale même de Ter Aelis. Située au cœur même du continent, sur une plaine tempérée. Le cadre de [nom de la cité] invite toute personne par sa douceur de vie et par son existence agréable. La ville en elle même est un paradoxe et un anachronisme pur. Si les habitations de la bordure extérieure ressemblent à des maisons travaillés, solides, en matériaux composites de pierres, ciments et briques. La bordure intérieure de la ville se constitue de tours immenses de métal et de verre, qui forment le cœur de la cité. Le Bâtiment Central est visible et ce, à des kilomètres, cette tour d’acier et de verre atteint des hauteurs vertigineuses, c’est là ou se réunissent les plus grands de Ter Aelis. Elle possède aussi les grandes archives ou tout est scrupuleusement noté par des archivistes zélés. Cette cité d’art contemple et admire sans cesse les nouvelles choses et les conservent avec soin. La chapelle itinérante à pour origine même [nom de la cité] comme point d’ancrage.

Par son passé, la cité a été construite patiemment et avec rigueur par les premiers pèlerins, dans un souci de vouloir un cadre de vie des plus agréable, mais aussi pour s’offrir au mieux tout le confort nécessaire. Cela passe par une excellente gestion du trafic, de la démographie et de l’apport des besoins nécessaires. [Nom de la cité] est unique en son genre, partisan de la technologie, elle possède un nombre impressionnant de parcs et de jardins naturels formant une géométrie équivoque d’un octogone parfait. La ville est de lumière, elle est un phare pour toutes les villes ; la nuit, c’est de 1000 feux qu’elle s’illumine. La cité en elle-même possède un dôme protecteur afin d’éviter toute intrusion agressive, de l’extérieur on pourrait penser que la ville est sous une bulle de verre, mais ce n’est pas tout à fait cela, même si ça l’évoque, il s’agit d’un bouclier énergétique très avancé. A l’intérieur, les gens s’y déplacent généralement à pied, mais quelques moyens de transports existent toutefois tels que des véhicules aéroglisseurs.

La cité de [nom de la cité] a une vocation administrative et gère le continent entier. Pour ce fait elle a développé des systèmes de téléportation pour chaque ville. Tout les citoyens du continent Ter Aelis est allé au moins une fois dans [nom de la cité] pour chanter ses merveilles ou encore se faire connaitre. En effet ce lieu est aussi le moyen pour les nouveaux arrivants de se faire connaitre des citoyens et aussi des grands du pays.

Aujourd’hui, la cité est dirigée par 2 êtres, collégialement choisis comme dirigeants de Ter Aelis, leurs quartiers se situent dans la tour centrale au plus haut de ces lieux. Dounette et Ramrod, récemment élus dirigeants, prennent actuellement leurs fonctions avec enthousiasme et avec un souci de plaire à chacun. Ils ont aussi nommé leurs principaux gardiens et les ont fait affecter des différents lieux du continent Ter Aelis.[/quote]

[quote=Concurrent 3]




Belthil, la ville lumière…Véritable fourmilière qui ne cesse jamais son activité. Vous arrivez sur la plaine, et votre regard se perd dans les infinies hauteurs des bâtiments de la cité qui ne forme qu’un bloc, en quelque sorte. Vous posez un pied à Belthil, et vous manquez tomber : les tapis roulants sont le comité d’accueil de la cité. Les plus connaisseurs reconnaîtront le métal d’Echoriath, qui ne tolère aucun frottement de matière, faisant dès lors glisser toute chose s’y posant. Ce moyen de déplacement est aussi le responsable de la pureté du lieu : tout détritus glissent hors de la ville…C’est ce dispositif, de même que l’énergie naturelle, qui rend cette cité non polluante.

Au vu de la structure hélicoïdale de Belthil, vous vous préparez psychologiquement à ce que la tête vous tourne…Mais il n’en est rien, d’abord de par le grand diamètre de la cité, ensuite de par le paysage que vous offre cette ville de fer et de verre. Ses tableaux et ses murs ne sont en fait rien d’autre que Ter Aelis elle-même, vu par la fenêtre de son centre. Votre regard se porte tantôt sur Atalantë et Galvorn, tantôt sur Echoriath ou Sûl-Nar, et lorsqu’il se porte au ciel, sur Wilwarin.

Un embranchement s’offre désormais à vous : les laboratoires des scientifiques, ou les magiciens ? Vous choisissez de descendre explorer les premiers riches en explosion, pour remonter ensuite par un puit antigravitationnel dans le but de jouer au chat et souris avec les sorts ratés des seconds, qui tentent de vous tomber dessus.

Après cette course folle, vous vous asseyez sur l’un des sièges transporteurs prévus pour les plus longs trajets, afin de vous remettre de la poursuite… Qui a dit que la visite du centre névralgique de Ter Aelis ne vous couperait pas le souffle ?

Un faux pas de votre part, et vous posez le pied sur une des plates formes de téléportation…Après avoir visité la cité administrative du pays, vous vous retrouvez dans un des villes en dépendant : à l’évidence, la visite est loin d’être finie…[/quote]